Le film du mois

À notre programme ce mardi 17 décembre 2024

Au Delta – Av. Fernand Golenvaux 18, 5000 Namur – 20h00

Le fabuleux destin d’Amélie Poulain.

Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain est un film franco-allemand co-écrit et réalisé par Jean-Pierre Jeunet, sorti en 2001.Il s’agit d’une comédie romantique avec réalisme magique écrite par Jean-Pierre Jeunet et Guillaume Laurant.

Sur une musique de Yann Tiersen, dans des décors d’Aline Bonetto et Marie-Laure Valla et des costumes créés par Madeline Fontaine.  A la photo : Bruno Delbonnel et au son : Jean Umansky, Gerard Hardy, Laurent Kossayan, Vincent Arnardi Guillaume Leriche.  Le montage est dû à Hervé Schneid.

Le film est sorti le 25 avril 2001 et fait une durée de 122 minutes.

Les interprètes

Audrey Tautou : Amélie Poulain

Mathieu Kassovitz : Nino Quincampoix

Rufus : Raphaël Poulain, le père d’Amélie

Serge Merlin : Raymond Dufayel, le peintre

Jamel Debbouze : Lucien, l’employé de Collignon à l’épicerie

Isabelle Nanty : Georgette, la préposée à la vente de tabac et de tickets de jeu 

Dominique Pinon : Joseph, l’ex amant de Gina

Clotilde Mollet : Gina, la serveuse au bar

Claire Maurier : Suzanne, la patronne au bar

Artus de Penguern : Hipolito, l’écrivain raté au bar

Yolande Moreau : Madeleine Wallace, la concierge

Urbain Cancelier : Collignon, le patron de l’épicerie

Maurice Bénichou : Dominique Bretodeau

Le synopsis

Amélie Poulain grandit isolée des autres enfants car son père, docteur taciturne, lui diagnostique à tort une maladie cardiaque : son père ne la touchait jamais en dehors des examens médicaux, d’où l’emballement de son pouls lorsqu’il le mesurait. Sa mère, tout aussi névrosée que son père est inhibé, meurt alors qu’Amélie est encore jeune, heurtée accidentellement par une touriste québécoise qui avait résolu de se suicider en se jetant du haut de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Son père se renferme alors davantage et dévoue sa vie à la construction maniaque d’un mausolée consacré à sa défunte épouse. Livrée à elle-même, Amélie développe une imagination étonnamment riche.

Devenue une jeune femme, Amélie est serveuse dans un petit café de Montmartre, le Café des 2 Moulins, tenu par une ancienne artiste de cirque, fréquenté par des employés et des clients hauts en couleur. À 23 ans, Amélie mène une vie simple ; ayant abandonné toute relation sentimentale après des tentatives ratées, elle prend goût à des plaisirs simples comme faire craquer la crème brûlée avec une cuillère, faire des ricochets sur le canal Saint-Martin, mettre sa main dans un sac de grains, essayer de deviner combien de couples parisiens ont un orgasme à chaque instant (« Quinze ! », chuchote-t-elle à la caméra) et laisse libre cours à son imagination.

Bon à savoir

La bande originale du film est composée par Yann Tiersen (à l’exception de deux titres, Guilty et Si tu n’étais pas là). La moitié des chansons n’ont pas été composées pour le film mais proviennent de ses albums précédents. L’album rencontre un grand succès, s’écoulant à plus d’un million d’exemplaires.  L’album reçoit plusieurs récompenses, notamment un César de la meilleure bande originale en 2002.

Le film a été globalement très bien accueilli par la critique. Il recueille 90 % de critiques positives, avec un score moyen de 8,1/10 et sur la base de 172 critiques collectées, sur le site internet Rotten Tomatoes. En 2008, le magazine Empire l’a classé à la 196e place dans sa liste des 500 meilleurs films de tous les temps. Le personnage d’Amélie a aussi été classé 45e des meilleurs personnages de cinéma de l’histoire par ce même magazine.

Avec 23 115 858 entrées, Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain est, au 21 janvier 2013, le 2e plus gros succès international (hors de France) d’un film français en langue française depuis qu’Unifrance collecte les données (1994).

Entre 2001 et 2010, Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain a été sélectionné 133 fois dans diverses catégories et a remporté 59 récompenses dont le 

César de la meilleure réalisation Jean-Pierre Jeunet Lauréat

César du meilleur film        Jean-Pierre Jeunet

César de la meilleure musique écrite pour un film       Yann Tiersen

César des meilleurs décors          Aline Bonetto

Meilleure actrice      Audrey Tautou         Nomination

Meilleur acteur dans un second rôle       Jamel Debbouze

Meilleur acteur dans un second rôle       Rufus

Meilleure actrice dans un second rôle    Isabelle Nanty

Meilleur scénario, original ou adaptation Jean-Pierre Jeunet et Guillaume Laurant

Meilleure photographie      Bruno Delbonnel

Meilleur son Vincent Arnardi, Gérard Hardy et Jean Umansky

Meilleur montage    Hervé Schneid

Meilleurs costumes  Madeline Fontaine


Audrey Tautou

1976 –

Audrey Tautou est une actrice française, née le 9 août 1976 à Beaumont dans le Puy-de-Dôme.

Audrey Justine Tautou est née d’un père dentiste, Bernard Tautou, et d’une mère médecin, Évelyne Tautou, ancienne adjointe au maire de Montluçon, devenue conseillère municipale puis vice-présidente de l’agglomération de Montluçon, chargée de la culture ainsi que PDG du centre des Congrès et de la Culture Athanor. Sa famille maternelle est originaire de l’Allier, tandis que sa famille paternelle vient de la Corrèze. Audrey Tautou aurait été prénommée ainsi en hommage à Audrey Hepburn. Elle passe son enfance et son adolescence à Montluçon avec ses deux sœurs et son frère.

On lui prête une vocation de primatologue, durant sa jeunesse au collège. Elle décroche un baccalauréat scientifique avec la mention « bien ». Parallèlement à ses études supérieures (DEUG de lettres modernes à l’Institut catholique de Paris), elle suit une formation au Cours Florent. Elle intègre la classe libre de l’École de théâtre un an après son arrivée.

L’actrice est révélée par la comédie dramatique Vénus Beauté (Institut) (1999), de Tonie Marshall puis elle accède à une célébrité internationale en tenant le rôle-titre du film Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain (2001), sous la direction de Jean-Pierre Jeunet. Par la suite, elle confirme avec des projets d’envergure : le mélodrame Un long dimanche de fiançailles (2004), de nouveau sous la direction de Jeunet ; en incarnant Sophie Neveu dans la super-production hollywoodienne Da Vinci Code (2006), de Ron Howard ; ainsi qu’en portant le biopic Coco avant Chanel (2009), d’Anne Fontaine ou encore Thérèse Desqueyroux (2012), de Claude Miller.

Audrey Tautou travaille pour plusieurs cinéastes français : Cédric Klapisch pour la trilogie de L’Auberge Espagnole (2002-2013), Pierre Salvadori pour les comédies Hors de prix (2006), De vrais mensonges (2010) et En liberté ! (2018) ou encore Michel Gondry pour L’Écume des jours (2013) et Microbe et Gasoil (2015). L’actrice tient aussi les premiers rôles féminins de Dirty Pretty Things (2002), de Stephen Frears, Ensemble, c’est tout (2007), de Claude Berri et de La Délicatesse (2011), de Stéphane et David Foenkinos.

Depuis 2015, elle se tient en retrait et se fait discrète. Elle apparaît toutefois dans des films comme le biopic L’Odyssée, de Jérôme Salle, où elle incarne Simone Cousteau ; la comédie indépendante Ouvert la nuit, réalisée par Édouard Baer ou encore la comédie familiale Santa et Cie, d’Alain Chabat puis dans un contre emploi burlesque, dans le film réalisé par John Turturro intitulé The Jesus Rolls en 2019, inspiré de celui de Bertrand Blier, Les Valseuses de 1974.

Au cours de sa carrière, elle remporte ou est nommée pour diverses récompenses et distinctions : César, Prix Lumières, BAFTA, Prix du cinéma européen et au Festival de Cannes. Elle est l’une des rares actrices françaises à rejoindre l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences (AMPAS) en juin 2004. Par ailleurs, Audrey Tautou a été l’égérie de plusieurs marques telles que Chanel, Montblanc et L’Oréal.