À notre programme ce mardi 26 novembre 2024
Au Delta – Av. Fernand Golenvaux 18, 5000 Namur – 20h00
La Tendresse
La Tendresse est un film belge de comédie réalisé par Marion Hänsel, sorti en 2013.
La cinéaste Marion Hänsel a ses habitudes et travaille souvent avec les mêmes personnes. Pour ce film, elle retrouve ainsi six de ses compagnons, comme l’ingénieur du son Henri Morelle, avec qui elle avait collaboré pour Les Noces barbares (1987), ou bien Thierry Leproust qui était déjà aux décors dans Li (1995) et Si le vent soulève les sables (2006), un long-métrage où avaient également œuvré Yan Tax (aux costumes) et René-Marc Bini (à la composition). Sans oublier Michèle Hubinon et Jan Vancaillie qui étaient respectivement au montage et à la photographie sur la dernière réalisation de Hänsel, Noir Océan (2010).
C’est une comédie dramatique d’une durée de 82 minutes.
Les interprètes
Marilyne Canto : Lise
Olivier Gourmet : Frans
Adrien Jolivet : Jack
Margaux Chatelier : Alison
Sergi López : Léo, le marin
Hilde Heijnen : Antje
Romain David : Clément
Le synopsis
Après une séparation de quinze ans, Frans et Lisa se retrouvent au chevet de leur fils Jack, hospitalisé dans les Alpes après un grave accident de ski.
Que ressentent-ils encore l’un pour l’autre ; de l’indifférence, de la rancœur, de la jalousie ? Ou peut-être de la connivence, de l’amitié, qui sait de l’amour.
Deux jours à passer ensemble, en se demandant si, au bout de quinze ans, la dernière chose qu’ils ont en commun n’est pas leur fils. Le parcours de deux êtres profondément sincères pour qui nous ne pourrons ressentir que de la tendresse.
Bon à savoir
L’élaboration de la bande son a été construite en deux temps :
Musique classique pour le trajet aller et musique du monde pour le trajet retour.
A cela s’ajoute la composition musicale de René-Marc Bini dans un style Country- Folk pour les plans du voyage.
Le tournage a eu lieu dans la station de ski de Flaine dans les Alpes. Cet endroit a été minutieusement choisi par la réalisatrice : « C’est une station particulière. Construite dans les années 70 par l’architecte Marcel Breuer, elle était à l’époque révolutionnaire. Tout en béton, avec la patinoire centrale et des escaliers métalliques reliant les différents niveaux. Aujourd’hui elle a mal vieilli et ressemble à un ovni. Rien de pittoresque dans ce décor, pas de chalets en bois, de petit village savoyard avec l’église au milieu. Etrangement cette juxtaposition de béton triste et gris fait ressortir la beauté des montagnes et de la nature qui l’entoure. »
Marion Hänsel
1949 – 2020
Marion Ackermann, dite Marion Hänsel, née le 12 février 1949 à Marseille et morte le 8 juin 20201 à Woluwe-Saint-Pierre, est une actrice, réalisatrice et productrice belge.
Née à Marseille, Marion Hänsel grandit à Anvers. Elle se forme à la comédie à l’Actors Studio de New York et à l’École du cirque d’Annie Fratellini à Paris et joue notamment dans L’une chante, l’autre pas d’Agnès Varda en 1977. Elle se fait connaître en tant que réalisatrice en 1982 grâce à son adaptation du roman de Dominique Rolin, Le Lit. Ce premier long-métrage lui vaut le prix André-Cavens décerné par l’Union de la critique de cinéma (UCC).
En 1985, Marion Hänsel adapte le roman Dust de l’écrivain sud-africain J. M. Coetzee avec au casting Jane Birkin et Trevor Howard. Elle est la première réalisatrice belge à recevoir un Lion d’argent à la Mostra de Venise. Deux ans plus tard, elle adapte le prix Goncourt de 1985, Les Noces barbares de Yann Queffelec. Cette même année, elle est élue « Femme de l’année » en Belgique.
Parmi ses autres films, on compte aussi Il maestro avec Charles Aznavour, en 1989, Sur la terre comme au ciel, en 1991 et Between the Devil and the Deep Blue Sea, en 1995. Avec Chantal Akerman, Marion Hänsel est l’une des réalisatrices belges ayant abordé l’intime dans ses films.
Olivier Gourmet
1963 –
Olivier Gourmet est un acteur belge né le 22 juillet 1963 à Namur.
Au cinéma, il est révélé en 1996 par La Promesse de Jean-Pierre et Luc Dardenne. Les deux cinéastes belges deviennent ses réalisateurs fétiches, pour qui il joue notamment dans Rosetta en 1999 et dans Le Fils en 2002, ce dernier lui valant le prix d’interprétation masculine au festival de Cannes. En dehors de son travail avec les frères Dardenne, on le retrouve régulièrement dans des films d’auteur français ou belges, au générique d’œuvres aussi diverses que Ceux qui m’aiment prendront le train de Patrice Chéreau en 1998 et Peut-être de Cédric Klapisch, l’année suivante. Il collabore également de multiples fois avec Dominique Cabrera (Nadia et les hippopotames, Le Lait de la tendresse humaine, Folle Embellie).
Olivier Gourmet suit des cours au conservatoire royal de Liège. ll veut ensuite travailler avec Patrice Chéreau à Nanterre mais celui-ci ferme son école d’art dramatique. Il rejoint alors le cours Florent mais le quitte pour retourner en Belgique. À Bruxelles, il joue au théâtre Le Mariage de Figaro puis Victor ou les enfants au pouvoir de Roger Vitrac. Il rencontre Jean-Pierre Dardenne alors qu’il participe à un jury au conservatoire de Liège et se découvre avec lui une sensibilité commune. Au cinéma, il est révélé en 1996 par La Promesse de Jean-Pierre et Luc Dardenne. Les deux cinéastes belges deviennent ses réalisateurs fétiches, et lui offrent le rôle d’un fabricant et vendeur de gaufres dans Rosetta en 1999 et celui d’un professeur de menuiserie mystérieusement attiré par un de ses élèves dans Le Fils en 2002, qui lui vaut le prix d’interprétation masculine au festival de Cannes. En dehors de sa collaboration avec les frères Dardenne, Olivier Gourmet apparaît d’abord régulièrement dans des rôles secondaires dans des films d’auteur français. On le retrouve au générique d’œuvres aussi diverses que Ceux qui m’aiment prendront le train de Patrice Chéreau en 1998, et Peut-être de Cédric Klapisch, l’année suivante. Il collabore avec Dominique Cabrera sur Nadia et les hippopotames et Le Lait de la tendresse humaine. En parallèle, il obtient quelques rôles importants. Dans Nationale 7, il joue un homme handicapé cherchant à s’épanouir par la sexualité, et dans De l’histoire ancienne, il est le frère de Guy s’occupant des obsèques de leur père.
En 2001, Jacques Audiard lui offre le rôle du patron de bar faisant du chantage à Vincent Cassel dans Sur mes lèvres. L’année suivante, il incarne un avocat dans Une part du ciel de Bénédicte Liénard et un cadre alcoolique dans Peau d’ange de Vincent Pérez. En 2004, il retrouve Dominique Cabrera pour leur troisième coopération pour les besoins de Folle Embellie. Il joue le rôle d’un inventeur parti sur les traces de ses origines dans Congorama en 2006 au côté de Jean-Pierre Cassel. En 2008, il tourne avec Isabelle Huppert dans le film Home d’Ursula Meier. En 2011, il joue le rôle principal du ministre des transports français Bertrand Saint-Jean dans le thriller politique L’Exercice de l’État de Pierre Schöller. En 2014, il campe le père d’un jeune espoir du tennis dans Terre battue de Stéphane Demoustier (le frère d’Anaïs). Fin 2017, on le retrouve en tête d’affiche de Tueurs, un thriller noir de François Troukens, premier film du genre en Belgique francophone, dans lequel il joue un braqueur de haut vol embourbé dans une affaire criminelle vieille de trente ans et qui se voit obligé de fuir. Gourmet s’est astreint à une préparation physique et a dû perdre 15 à 20 kg pour le rôle. En 2019, dans le film d’Alexis Michalik Edmond, il interprète Constant Coquelin, créateur du rôle de Cyrano de Bergerac lorsque la pièce fut jouée la première fois, et l’avocat Éric Dupond-Moretti dans Une intime conviction.