À notre programme ce vendredi 20 septembre 2019
Au Quai 22 – rue du séminaire à Namur – 20 heures
BONNIE AND CLYDE
Un film américain de 1968, réalisé par Arthur Penn sur un scénario de
Robert Benton et David Newton. La musique est composée par Charles
Strouse. La photographie est due à Burnett Guffey. Les costumes ont été
créés par Theodora Van Runkle.
Une production Warner Bros – Tatira Hiller d’une durée de 112 minutes.
La distribution
Warren Beatty Clyde Barrow
Faye Dunaway Bonnie Parker
Michael J. Pollard C.W. Moss
Gene Hackman Buch Barrow
Estelle Parsons Blanche
Gene Wilder Eugene Grizzard
Mabel Cavitt Mrs. Parker
Le Synopsis
Les années30, aux Etats-Unis. La grande dépression. Bonnie Parker est
une jolie serveuse, elle s’éprend d’un mauvais garçon, Clyde Barrow. Il
forme un gang qui se fera une spécialité du braquage des banques. Les
braquages se feront de plus en plus violents, les meurtres se multiplieront.
Jusqu’à ce que….
Bon à savoir
C’est en 1968 que Serge Gainsbourg écrira la chanson éponyme. Il
l’interprétera avec Brigitte Bardot.
Warren Beatty a participé à la production du film.
Arthur Penn s’est légèrement écarté de la vérité en faisant de Bonnie et
Clyde des héros propres à inspirer la sympathie alors qu’ils formaient un
couple diabolique. Elle, obsédée sexuelle, lui truand médiocre et
impuissant, réunis par leur goût commun des armes à feu.
Faye Dunaway
Faye Dunaway est une actrice américaine née en Floride en 1941. Elle
débute au théâtre à New York. En 1962, elle est particulièrement
remarquée dans la production off-Broadway. Elle fait ses débuts à l’écran
en 1967 (« Les Détraqués » – E. Silverstein). Sa carrière de star débute
vraiment avec sa performance dans « Bonnie and Clyde » (Arthur Penn –
1968). Elle est nominée en 1974 pour « Chinatown » (Polanski). Elle
décroche l’Oscar en 1976 pour son rôle dans « Network » (Sidney Lumet).
Un physique altier, une énergie naturelle lui permettront d’incarner nombre
de personnages : une aventurière calculatrice, une femme d’action, un
mannequin sophistiqué et de libérer une sensualité débordante. Elle fait
partie, comme Jane Fonda, des sensitives. Cette hypersensibilité sera
très visible, en 1970 dans « Portrait d’une enfant déchue » (Schatzberg),
dans « La maison sous les arbres » (Clément – 1971), dans « Les 3 jours du
Condor » (Pollack – 1975).
On peut classer ses interprétations en trois tendances
a) La femme vulnérable affectivement et psychiquement
b) La féministe assurant des métiers d’homme au risque de se perdre (« Les Yeux de Laura Mars » – 1978)
c) La féminité envahissante, conquérante, trouble (« Chinatown » -1974)
Elle travaille aussi pour la télévision. On la retrouve dans « Arizona
Dream » en 1993, dans « Don Juan de Marco », avec Marlon Brando en
1995. Elle excelle dans deux rôles de mère, en particulier dans « The
Yards » (J. Gray – 2000). On peut aussi la croiser dans un épisode des
« Experts » ou de « Grey’s Anatomy »