À notre programme ce 21 septembre 2018
Au Quai 22 – rue du séminaire à Namur – 20 heures
NOTRE PETITE SŒUR
Un film japonais de 2015 réalisé par Hirokazu Kore-Eda sur base de son propre scénario inspiré d’un manga de Akimi Yoshida. Le montage a été réalisé par Hirokazu Kore-Eda. La musique a été composée par Yoko Kanno.
Les interprètes
Haruka Ayase Sachi
Masami Nagasawa Yoshino
Kaho Chika
Suzu Hirose Suzu
Le synopsis
Kamakura, une ville au Japon, aujourd’hui. Trois sœurs d’une vingtaine d’années vivent ensemble dans une grande maison. Elles ont été abandonnées par leur père quinze ans plus tôt. A la mort de celui-ci, elles découvrent l’existence d’une demi-sœur de treize ans. Le courant va passer immédiatement entre elles. Les aînées vont proposer à leur demi-sœur, Suzu, de les rejoindre. Elle accepte. Une nouvelle vie commence.
Bon à savoir
La comédienne Masami Nagasawa qui interprète l’une des quatre sœurs retrouve le réalisateur trois ans après son rôle d’institutrice dans « I wish »
Les récompenses
Le film a reçu, en 2015, cinq Japan Academy Prizes : meilleur film, meilleur réalisateur, meilleure photographie, meilleur éclairage, meilleure nouvelle actrice : Suzu Hirose.
Le film a été présenté au Festival de Cannes, en 2015, en sélection officielle.
Hirokazu Kore-Eda
Cinéaste japonais, il est né en 1962 à Tokyo. Dès 1991, il réalise un grand nombre de documentaires qui attirent rapidement l’attention sur lui. En particulier « Août sans lui » (1994) dans lequel il suit un malade du sida dans ses derniers moments. La reconnaissance internationale lui sera acquise grâce à « Maborosi » primé au Festival de Venise en 1995.
Il reviendra au documentaire avec « Sans mémoire » en 1997. La mort, le deuil, sont des thèmes souvent présents dans l’œuvre du cinéaste. L’enfance et l’adolescence sont des thèmes qu’il abordera dès 2001 avec « Distance » et ensuite avec « Tel père, tel fils » (2013) Il sera sans cesse hanté par tout ce qui donne la vie ou bien la retire, restant fidèle dans sa filmographie aux thématiques qui lui sont chères : l’exploration de la famille japonaise et le rapport au père.
Il reçut, en juin dernier, la Palme d’Or à Cannes, pour son film « Shoplifters »