À notre programme ce vendredi 21 août 2020
Au Quai 22 – rue du séminaire à Namur – 20 heures
La Valse dans l’ombre (Waterloo Bridge)
Un film américain réalisé en 1940, sorti en France en 1947. Un film réalisé par
Mervyn LeRoy sur base d’un scénario de S.N. Behrman, Georges Froeschel et Hans
Rameau d’après la pièce de théâtre de Robert Sherwood.
La musique a été composée par Herbert Stothart, la photographie est due à Joseph
Ruttenberg. Le montage a été réalisé par George Boember. La direction artistique a
été l’œuvre de Cédric Gibbons.
Un drame de 108 minutes.
Les comédiens
Vivien Leigh : Myra
Robert Taylor : Roy Cronin
Lucile Watson : Lady Margaret Cronin
Virginia Field : Kitty
Maria Ouspenskaïa : Madame Olga Kirova
Leo G. Carroll : Un policier (non crédité)
L’histoire
1940. La seconde guerre mondiale. Londres. Waterloo Bridge. Un vieil officier se
souvient de sa rencontre avec la jolie ballerine, Myra Lester, pendant la Grande
Guerre, lors d’une alerte dans un abri au bout de ce même pont. Ils s’éprennent l’un
de l’autre et décident de se marier avant le départ pour le front de l’officier, Roy
Cronin. Le destin fera qu’ils ne pourront se marier. Lorsqu’elle apprendra qu’il est
mort sur le front, elle sombrera dans la prostitution. Mais un soir, …
Bon à savoir.
Une fois de plus, le rôle de la musique est essentiel. La mélodie « Ce n’est qu’un au
revoir » à la lumière des bougies qui s’éteignent, en aura ému plus d’un(e) jusqu’aux
larmes.
Le film de Mervyn LeRoy est le remake du film de James Whale (1931)
Vivien Leigh
Vivien Leigh était une actrice britannique née en 1913, en Inde et décédée à Londres
en 1967 à l’âge de 53 ans. Elle développera très tôt son amour pour le théâtre dans
un couvent où ses parents l’auront envoyée. Son rêve de devenir actrice deviendra réalité lorsque, dans les années ’30, elle est une comédienne de théâtre de renom.
Le producteur Alexander Korda lui fait signer un contrat « cinéma » de cinq ans, ce
qui lui permettra de rencontrer Laurence Olivier dont elle est amoureuse. Malgré le
lancement de sa carrière au cinéma, elle continue de se produire au théâtre aux
côtés de Laurence Olivier qui ne va pas tarder à se rendre compte des nombreuses
sautes d’humeur de sa partenaire qui va acquérir une réputation d’actrice difficile.
Elle accède à la gloire internationale, en 1939, avec le rôle de Scarlett O’Hara dans
« Autant en emporte le vent ». Pour ce rôle, elle sera récompensée par l’Oscar de la
meilleure actrice.
En 1940, elle épouse Laurence Olivier. Elle découvre, en 1944, qu’elle est atteinte
de la tuberculose. Sas sautes d’humeur se font de plus en plus fréquentes. Son
tabagisme extrême n’arrangera rien ; sa fausse couche durant le tournage de
« César et Cléopâtre » non plus. Son deuxième rôle le plus important lui est donné
en 1951, aux côtés de Marlon Brando dans « Un tramway nommé Désir » (Elia
Kazan), rôle pour lequel elle obtiendra son deuxième Oscar de la meilleure actrice.
Elle souffre de graves troubles bipolaires et s’adonne à la boisson. Sa santé et sa
maladie mentale, ses nombreuses disputes avec Laurence Olivier, une deuxième
fausse couche, son divorce feront que les années ’60 seront les plus difficiles pour
elle. La tuberculose, aggravée par de nombreuses prestations théâtrales qui
l’épuisent, l’emportera le 9 juillet 1967, à Londres. Elle n’avait que 53 ans.
