Philippe Le Guay – Les femmes du 6e étage

Pour notre douzième séance ce vendredi 5 mai à 20 heures au Quai 22. Au programme un film réalisé par Philippe Le Guay .

Un film français de 2010, réalisé par Philippe Le Guay sur un scénario Philippe Le Guay et Jerôme Tonnerre. Musique de Jorge Arriagada.

Les Comédiens :
Fabrice Luchini
Sandrine Kiberlain
Natalia Verbeke
Carmen Maura

Synopsis

«Paris, les années ’60. Jean Louis Jaubert est un agent de change rigoureux, réactionnaire et un père de famille coincé. Il habite avec sa femme dans un immeuble bourgeois. Il ignore qu’au 6e étage habite une cohorte de bonnes espagnoles. Maria, sa bonne, va lui faire découvrir tout un monde folklorique et plein de vie, à l’opposé des manières et de l’austérité de son existence. Il va se laisser aller et goûter aux plaisirs simples pour la première fois. Mais peut-on changer de vie à 45 ans …. ? »

Un film touchant et rafraîchissant duquel beaucoup de charme se dégage. Fabrice Luchini est drôle et n’en fait pas des tonnes. Les 6 employées sont bien à l’image de la femme immigrée, sous-payée, victime du franquisme. Le scénario est optimiste même s’il est un peu mélancolique.

Actrices

Natalia Verbeke

Natalia Carolina Verbeke Leiva est née en Argentine le 23 février 1975. A l’âge de 11 ans, elle quitte Buenos Aires avec sa famille pour s’installer à Madrid. Elle prendra la nationalité espagnole. Elle fait ses débuts en 1998 dans le film « Un buen novio ». Le film qui lui apportera une certaine notoriété est « El otro lado de la cama » tourné en 2002. En 2003, elle travaillera avec Gael Garcia Bernal pour le thriller « Attraction fatale ». Elle fera partie de l’équipe de deux autres films importants en 2005, « La méthode » et en 2011, « Les femmes du sixième étage » dont elle partagera l’affiche avec Fabrice Luchini.

Carmen Maura

Carmen Maura est née à Madrid en 1945. Elle commence sa carrière en 1969 dans « Las Gatas tienen frio » de Carlos Serrano. Mais elle doit surtout son rayonnement international à Pedro Almodovar. Elle déploie une grande disposition et une énergie remarquable pour la comédie. De nombreux réalisateurs, et non des moindres, exploitent son talent. Elle tournera ainsi avec Carlos Saura ( « Les yeux bandés » – 1978 et « Ay Carmela » – 1989), Alex de la Iglesia (« La Communidad » – 2000). Elle travaillera hors des frontières espagnoles, en France, avec Etienne Chatilliez (« Le bonheur est dans le pré » – 1995), Philippe Le Guay (« Les femmes du 6e étage » – 2011), au Mexique, au Chili, au Portugal et au Maroc. Elle fera preuve de beaucoup de tendresse, d’émotion, d’humour (noir) dans « Volver » de Pedro Almodovar qu’elle retrouve en 2006 près de 20 ans après « Femmes au bord de la crise de nerfs ».

Acteur

 

Fabrice Luchini

De son vrai prénom Robert, il est né en 1951, le 1er novembre, dans le 9e arrondissement de Paris. Ensuite, il grandit dans le 18e arrondissement. Il est issu d’une famille italienne de marchands de fruits et légumes qui ont immigré en France. A l’âge de 13 ans, sa maman le place comme apprenti dans un salon de coiffure chic. Il devra changer de prénom et opter pour Fabrice. Il aime la littérature et la musique Soul.
Il fréquente souvent les discothèques et c’est au Drugstore qu’il est découvert pour la première fois par Philippe Labro, qui lui offre son premier rôle. Après il décide de suivre des cours d’art dramatique. Il jouera dans 3 autres films qui vont commencer à le faire connaître. En 1990, il obtient un rôle pour « La Discrète » de Christian Vincent et il sera nominé pour le César du meilleur acteur. Il devient rapidement un acteur très demandé, il joue aux côtés d’Alain Delon dans « Le retour de Casanova », mais aussi avec Gérard Depardieu et André Dussollier. Son film « L’Hermine », lui a valu d’être nommé au Prix Lumière du meilleur acteur 2016 et de recevoir la Coupe Volpi pour la meilleure interprétation masculine du Festival de Venise 2015. La même année, il tourne sous la direction de sa fille Emma dans « Un début prometteur ».
Il est également un homme de théâtre et lecteur de texte de Louis Ferdinand Céline et Jean de la Fontaine