Le film du mois

À notre programme ce 8 juin 2018

Au Quai 22 – rue du séminaire à Namur – 20 heures

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Au revoir les enfants

Un film français de 1987, réalisé par Louis Malle sur base de son propre
scénario. Les assistants réalisateurs sont : Patrick Cartoux, Yann Gilbert
et Mathieu Amalric. La musique a été composée par Camille Saint-Saëns,
Franz Schubert. Les décors ont été réalisés par Willy Hott. Un drame
d’une durée de 103 minutes.

L’interprétation

Gaspard Manesse                    Julien Quentin
Raphaël Fejtö                           Jean Bonnet
Philippe Morier-Genoud       Père Jean
François Berléand                   Père Michel
Irène Jacob                               Mademoiselle Davenne

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Le synopsis

Janvier 1944. La France est occupée. Le collège Sainte-Croix. Trois nouveaux élèves arrivent. Parmi eux, Jean Bonnet, un garçon renfermé, voisin de dortoir de Julien, un autre pensionnaire.
Jean, mystérieux et mutique, est rejeté par l’ensemble des élèves hormis Julien. Jean et Julien vont s’apprivoiser petit à petit.
Julien finira par comprendre l’attitude de Jean, devenu son ami.
Le réalisateur raconte, dans ce film, ce qu’il a vécu sous l’occupation. Il s’agit d’une évocation criante d’authenticité et de sincérité.
Le film a été tourné à Provins.

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Récompenses

Lion d’Or – Venise 1987
7 Césars
Prix louis Delluc, …

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LOUIS MALLE

Cinéaste français né à Thumeries en 1932 et décédé à Beverly Hills en
1995. Il se tourne très jeune vers le cinéma. Il sera assistant du commandant Cousteau pour « Le monde du silence » (1951), de Robert Bresson pour « Un condamné à mort s’est échappé » (1956).
Sa carrière professionnelle correspond à la naissance de La nouvelle Vague. L’écriture de deux de ses films les plus célèbres – « Ascenseur pour l’échafaud » en 1958, et puis « Les Amants » la même année – reste cependant très classique.
Il tourne l’adaptation de « Zazie dans le métro » (1960), celles du « Voleur » (1967) et du « Feu Follet » (1963).
Il abordera également l’inceste, un sujet tabou, dans « Le souffle au cœur » en 1971.
« Lacombe Lucien », son film le plus diffusé, qui offre une relecture troublée des années d’occupation, provoquera des polémiques dans la France de Giscard. Nous étions en 1974.
Il poursuivra sa carrière aux Etats-Unis. Il y réalisera « Atlantic City » (1980) pour lequel il recevra le Lion d’Or en 1980.
« Milou en mai » (1990) est un film grave, une étude de caractère que l’auteur place en mai 1968 dans une demeure familiale du Sud-Ouest de la France.

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