Cette année

En cette seconde année, le ciné-club ouvrira ses bras à Paris!

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A Paris, on arlettyse.
“Paris est tout petit pour ceux qui s’aiment comme nous d’un aussi grand amour. »

A Paris, on estrapade,
On s’donne rendez-vous en juillet,
On fait son trou pour mieux s’évader.

A Paris, on s’retrouve dans les caves
Pour danser sur la musique de Bechet.

A Paris, on Croise un lapin agile,
On peint à Montparnasse,
On naît puis on meurt au Château des Brouillards.
On existentialise à Saint-Germain-des-Prés
Sous le regard débonnaire de deux magots.

A Paris, il y a Belphégor et Quasimodo.
Il y a des rivières invisibles, des fontaines cachées.
Il y a Saint-Eustache qui veille.
Des cimetières huppés et silencieux.

Il y a un grand restaurant
Et beaucoup de brasseries
Où j’ai croisé Jacques Villeret.

A la rue Ordener, on parle encore de la bande à Bonnot.

J’ai croisé Jean-Baptiste Clément.
Il écrivait Le Temps des Cerises.
C’était le jour où les rossignols,
Où les merles moqueurs étaient tous en fête.

Il y a le Paris du premier rendez-vous.
« Comme il doit être doux et troublant
L’instant du premier rendez-vous.”

J’ai vu des clochards.
Devant Saint-Sulpice,
J’ai vu Eponine et Azelma, les filles Thénardier.
Quelque part, près des Halles, sur une barricade,
J’ai entendu chanter Gavroche.
Un peu plus haut,
Les ailes d’un moulin tournaient,
Un moulin rouge.

Et puis, quand les portes de la nuit se referment
Sur la rue des Cascades,
Là-bas, vers Ménilmontant,
Il y a cette femme blonde,
Belle, mais si belle,
Oui arpente le trottoir,
On l’appelle Casque d’Or.