Le film du mois

À notre programme ce 24 novembre 2017

Au Quai 22 – rue du séminaire à Namur – 20 heures

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Un témoin dans la ville

Un film français de 1959 réalisé par Edouard Molinaro sur un scénario de Gérard Oury, Alain Poiré et Edouard Molinaro, basé sur le roman de Pierre Boileau et Thomas Narcejac.  Les dialogues sont de Georges et André Tabet.  La musique est signée Barney Wilen, Kenny Dorhan et Kenny Clarke.

Les interprètes :

Lino Ventura                     Ancelin

Sandra Milo                       Liliane

Franco Fabrizzi                 Lambert

Daniel Ceccaldi                 Un client

Robert Dalban                   Raymond

Jacques Monod                 L’Avocat

 

L’histoire

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Il sait que sa femme a été tuée par son amant.  Il supprime celui-ci et camoufle son crime en suicide.  Mais il y a eu un témoin, un chauffeur de taxi.  Il poursuit le taximan.  Cependant celui-ci a le temps de prévenir ses collègues avant d’être tué.  Une poursuite infernale s’organise dans Paris.

 

ROBERT DALBAN

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De son vrai nom Gaston Barré, Robert Dalban était un acteur français né en 1903 dans les Deux-Sèvres et décédé à Paris en 1987.

Il fait ses débuts au théâtre à l’âge de 16 ans.  Il est également comique troupier au Caf’Conc’ « Les Trois Mousquetaires ».  Il fera une tournée aux USA en 1920 avec Sarah Bernhardt.  Après de nombreuses participations dans des opérettes et des revues, il sera poussé vers le cinéma en 1934 par Gaby Morlay.  Il sera l’époux de Madeleine Robinson et de la chanteuse Francine Claudel.  En 1950, il prêtera sa voix à Clark Gable dans la version française de « Autant en Emporte le Vent » .

Une grande amitié réunira Robert Dalban et Robert Hossein, avec lequel il tournera « Les salauds vont en enfer » (1955)

Il sera de la partie dans « Marie-Octobre » (1959), « Mon Oncle Benjamin » (1969).  C’est sa réplique « Yes, sir » dans « Les Tontons flingueurs » de Georges Lautner (1963) qui aura marqué les esprits.  Ils se retrouveront à 11 reprises.

Il meurt le 3 avril 1987 d’un arrêt cardio-vasculaire dans un restaurant parisien.

DANIEL CECCALDI

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Daniel Ceccaldi né en 1927 à Meaux et décédé à Paris en 2003, était un écrivain, comédien et metteur en scène français.  Il était d’origine corse.  Il fréquentait le lycée Henri IV d’où il sortit bachelier.  Déjà petit, sa maman l’emmenait régulièrement au théâtre.  C’est à la sortie du lycée qu’il découvrit le théâtre, interprétant la pièce de Molière, Le Misanthrope.  Il tourne son premier film sous la direction de Sacha Guitry, « Le Diable boiteux » en 1948.

C’est surtout à François Truffaut qu’il doit sa célébrité grâce au personnage de Lucien Darbon, le père de Claude Jade dans « Baisers Volés » et « Domicile Conjugal »

Il aura également travaillé avec des grands noms du cinéma français comme

Jacques Becker                  « Les Aventures d’Arsène Lupin » (1956)

Edouard Molinaro           « L’Amour en Douce » (1984)

Henri Verneuil                  « Les lions sont lâchés » (1961)

Pascal Thomas                  « Pleure pas la bouche pleine » (1973)

Philippe de Broca            « L’Incorrigible » (1975)

Denys de la Patellière   « Le Tonnerre de Dieu » (1965)

 

Il se sera aussi essayé à la réalisation et aura joué dans des séries télévisées.  Il sera resté également un homme de théâtre, s’illustrant souvent dans des pièces de boulevard (1946-1997)  Il fera de nombreuses apparitions dans l’émission de Philippe Bouvard, Les Grosses Têtes (1977-1997)

Il meurt d’un cancer du foie et est inhumé à Meaux.